Par Théo Démosthène Kalubi/Notabilitecd
Dans une mise au point publiée sur Facebook lundi 20 juillet 2021, le cadre de l’UNC a été trop tranchant. D’entrée déjà, il rappelle que l’Union pour la nation congolaise (UNC) présentera un candidat à l’élection présidentielle de 2023. A en croire Didier Kamerhe, frère biologique du leader de l’UNC Vital Kamerhe, la récente sortie médiatique de l’ancien secrétaire général de l’UNC, Jean-Baudouin Mayo n’engage pas le parti d’autant plus que l’UNC est un parti de masse et non des cadres qui décident seuls.
« Notre parti se prépare déjà pour 2023, toutes les restructurations que vous suivez, ont pour objectif ultime l’implantation du parti et la conquête de la magistrature suprême. Un cadre de l’UNC vient de s’exprimer librement sur la radio Top Congo à ce sujet, et je saisis l’occasion pour confirmer que l’UNC va présenter un candidat président en 2023. Mon aîné Mayo souhaiterait que ce soit Félix Tshisekedi, ce qui n’est pas mauvais, mais son point de vue n’est pas celui du parti et, surtout qu’il n’en est pas porte-parole. Au moment propice, selon les réalités, l’assemblée plénière du parti va se prononcer à ce sujet. Comme mon estimé grand frère Mayo, le sait, depuis qu’il a quitté la tête du secrétariat général de l’UNC, son président l’a transformé en «parti de masse». Il a placé à la tête de son exécutif, l’ancien président des jeunes qui avait mené la fronde pour qu’il retire sa signature de l’accord de Genève, il serait donc illusoire, à l’état actuel à l’UNC de croire qu’une seule personne peut imposer à ce grand parti de masse un candidat président« , a-t-il insisté.
Pour Didier Kamerhe, l’accord de Nairobi demeure et ne peut être remis en cause par quiconque. « L’accord de Nairobi serait-il dépassé ou enterré ? C’est possible, mais c’est seulement dans la tête de certaines personnes, il reste encore écrit sur papier, et ce n’est pas Jean-Marc Kabund ou Mayo Mambeke qui l’ont contresigné pour le compte de l’UDPS et l’UNC qui me contrediront. L’actuel secrétaire général de l’UNC, Billy Kambale Eraston souhaite une évaluation préalable avant de parler du soutien pour la deuxième mandature ou de la continuité de l’accord de Nairobi », argumente-t-il.
Didier Kamerhe reste opposé à l’idée que l’Union sacrée de la nation soit transformée en une plateforme électorale pour accompagner une candidature unique à l’élection présidentielle de 2023. « L’Union sacrée de la nation est la vision du chef de l’Etat pour la gestion du pays et non une plateforme électorale ou de soutien à un candidat pour 2023. D’ailleurs, c’est le parti présidentiel qui oppose un refus catégorique à l’écriture de son règlement intérieur et sa transformation en machine politique de soutien à Félix Tshisekedi. Donc, le fait que l’UNC soit membre de l’Union sacrée, ne fait pas de Félix Tshisekedi son candidat naturel pour 2023. Quel raccordement frauduleux ! Il y a des préalables, ci-hauts évoqués, qui ne peuvent être éludés pour en arriver à cette étape », a précisé Didier Kamerhe. Et de poursuivre : si nos partenaires du CACH se sentent de plus en plus mal à l’aise dans la plateforme Cap pour le changement, c’est avec plaisir que je les informe, d’avoir leurs apaisements, notre soutien au président Félix Tshisekedi va demeurer sans faille tout au long de son premier mandat, et que le terme CACH s’ils le souhaitent, ils peuvent l’enterrer car à l’UNC nous parlons désormais de Cap vers 2023.
Sur top Congo, l’ancien ministre du Budget et cadre de l’UNC, Jean- Baudouin Mayo a annoncé le soutien de son parti (UNC) à la candidature de Félix Tshisekedi aux élections de 2023. Thèse que ne soutient pas la base du parti.