C’est le fruit du plaidoyer et d’un combat de longue haleine mené par l’actuelle Procureur Générale près le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Bukavu, Madame ibalayama Marie Josée que le palais de justice qui abrite également le Tribunal de Grande Instance de Bukavu vient d’obtenir ce document aussi précieux que rare, après plus de soixante ans d’existence.
La cérémonie de remise de ce certificat d’enregistrement a eu lieu ce mardi 20 septembre 2022 au cabinet même de la PG sis labotte en commune libanda.
C’est le conservateur des titres immobiliers de Bukavu 1 Mwendanga Jackson qui a remis officiellement ce certificat d’enregistrement à la Procureur Générale Marie Josée Ibalayama.
Le chef de division provinciale de l’urbanisme Murhimanya Cishungu alias Manya ainsi que son collègue de l’habitat l’ignerieur Bob Mudahama ont rehaussé leur présence ladite cérémonie.
D’après Manya, ce certificat d’enregistrement du palais de la justice vient non seulement sécuriser cet édifice de l’état congolais face aux éventuelles spoliations mais aussi il atteste que ce bâtiment fait reellement partie du patrimoine immobilier de l’état congolais au sud Kivu.
Pour sa part, la PG Ibalayama Marie Josée se rejoint de voir que le palais de justice obtient enfin son certificat d’enregistrement 60 ans après l’indépendance de la République Démocratique du Congo.
“Ce document met cet édifice public hors toute menace de spoliation” a-t-elle déclaré devant la presse locale.
Et d’ajouter que les autorités judiciaires ( Du palais de justice) pourront désormais reccuper toutes les autres parcelles en son sein qui jadis ont été spoliées par les particuliers et qui se retrouvent dans son croquis d’atant.
Un signal fort et une alerte donc pour tous les spolliateurs qui ont rogné un seul centimètre sur le domaine du palais de justice de Bukavu.
Signalons que depuis l’indépendance du pays en 1960, le palais de justice de Bukavu ne détenait aucun document attestant qu’il était un domaine public de l’état.
Grâce à l’actuelle Procureur Générale Marie Josée Ibalayama cet édifice est aujourd’hui sécurisé foncièrement et mis à l’abri de toute spoliation.
Landry Bigabwa