« La voie du dictat que vous avez choisie met en mal l’agencement constitutionnel de notre pays et expose, une fois de plus, notre pays à un processus électoral chaotique », répond Adolphe Muzito à Christophe Mboso sur la question liée à la désignation des membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). La coalition LAMUKA, qui su coup, n’est pas partie prenante à ce processus.
A en croire l’ancien premier ministre Muzito, ce « hold-up électoral » a ouvert la voie à plusieurs autres violations graves de la Constitution notamment la « nomination illégale des juges constitutionnels, la recomposition de la majorité parlementaire sur fond d’inversion des valeurs et de violation des règlements intérieurs ainsi que le passage en force opéré dans la procédure d’adoption et de promulgation de la loi sur la CENI, en dehors de tout consensus entre les parties prenantes ».
La coalition Lamuka avait déjà demandé aux confessions religieuses, principalement l’Eglise catholique et protestante, de ne pas envoyer leurs délégués à la centrale électorale. Cette demande ne semble pas avoir été suivie puisque les 8 confessions religieuses se réunissent ce jeudi, pour choisir leurs représentants à la CENI.
YVES NSIALA/Notabilitecd