A l’origine, Dieu avait un but pour l’homme. Ce but était que l’homme, dans une communion vitale avec Lui, puisse avoir la domination sur toute Sa création. L’homme a été créé pour dominer. La Bible dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, Il le créa à l’image de Dieu, Il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse
1 : 26-28).
Dans la pensée de Dieu, l’homme a été créé pour dominer. C’était là l’intention originelle de Dieu en créant l’homme. La domination de l’homme devait être totale :
– sur les poissons de la mer,
– sur les oiseaux du ciel,
– sur le bétail,
– sur toute la terre,
– sur tout animal qui se meut sur la terre.
L’homme a été créé pour dominer sur toute la terre et sur tout ce qui s’y trouve. La domination de l’homme devait être totale.
Dieu s’était engagé à accomplir ce but. Il s’était engagé à aider l’homme pour lui permettre d’avoir une domination totale sur tout le reste de la création. Malheureusement, le péché s’est introduit.
Le diable tenta l’homme et ce dernier se rebella, céda la domination au diable et devint dominé au lieu d’être dominateur. Ceci eut des conséquences dont les répercussions furent profondes. Au lieu de
dominer, l’homme devint au contraire celui qui est dominé. Le diable fut alors élevé à la position de prince de ce monde. Quand Adam pécha, il accomplit un acte tragique, aux conséquences graves et durables :
– Tout d’abord, il céda sa position de seigneur de la terre.
– Deuxièmement, il intronisa le diable en tant que nouveau
dieu et seigneur de la terre.
La transaction était si complète et si réelle que Dieu a dû reconnaître le diable comme étant le dieu de ce monde et les royaumes de ce monde comme lui appartenant. Décrivant la tentation de Jésus
dans le désert, la Bible dit : « Le diable l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit : Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été
donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant
moi, elle sera toute à toi » (Luc 4 : 5-7). Le diable dit que les
royaumes de ce monde et leur gloire étaient à lui.
Ils étaient tellement à lui qu’il avait la pleine liberté de les donner
à qui il voulait. Il dit que ces royaumes lui avaient été donnés.
Effectivement, ils lui avaient été donnés par Adam. Il fut un temps
ou le diable n’avait rien. Adam conclut donc un marché avec lui et
lui donna tout, en échange du droit de manger le fruit interdit.
Jésus a parlé du diable en le nommant : « le prince de ce monde ».
L’apôtre Paul l’appela le « dieu de ce monde ».
A partir de la chute, le diable fut établi comme le dieu de ce monde
et commença à régner. Il entreprit de consolider son règne et de
faire prévaloir son autorité. Il établit une trilogie qui devait accomplir son but, défendre son royaume et assurer la continuité de son
règne.
Cette trilogie fut établie pour s’opposer à la trinité de Dieu :
– Le diable devait s’opposer au Seigneur Jésus.
– Le monde devait s’opposer au Père.
– La chair devait s’opposer au Saint-Esprit.
Quand Adam pécha et plaça la terre, et tout ce qui s’y trouve, sous l’autorité de Satan, il semblait que tout était définitivement perdu.
Dieu maudit le sol, abandonna Adam à sa nature de poussière, le chassa hors du jardin d’Eden et mit une barrière sur le chemin du retour. Il regretta même d’avoir créé l’homme.
Cependant, Dieu n’abandonna pas Son but initial qui était que l’homme puisse dominer. Il entreprit donc l’accomplissement de Son but originel. Mais il y avait un problème. Les royaumes de la terre avaient été cédés à Satan. Pour que Dieu puisse avoir un droit
légal sur eux, il fallait qu’il y ait un grand conflit, que le diable soit
vaincu, et que les royaumes soient repris de Satan vaincu. Ce
n’était pas là une tâche facile. Dieu avait besoin de quelqu’un pour
entreprendre ce combat, pour vaincre le diable et pour ramener les
royaumes sous l’autorité de Dieu.
Il devint nécessaire de désigner quelqu’un qui combattrait le
diable.
Il devint nécessaire de désigner le lieu où se livrerait la grande et
unique bataille, de laquelle dépendraient toutes choses.
Dieu désigna Jésus-Christ, Son Fils unique comme étant celui qui
devait combattre le diable.
Dieu désigna un endroit appelé Golgotha et une bataille appelée la
Croix, bataille dont tout le reste dépendrait.
LA BATAILLE LIVREE SUR LA CROIX
Pour voir le combat qui s’est livré sur la Croix dans une juste
perspective, il est important de savoir comment le diable s’est élevé
lui-même comme rival et ennemi de Dieu. Ceci est important, car
Celui qui allait le défier, le détrôner et lui reprendre les royaumes
de la terre, devait agir d’une manière totalement opposée à celle par
laquelle le diable avait séduit le monde.
La voie choisie par le diable pour usurper l’autorité
La voie choisie par le diable pour usurper l’autorité est passée par :
– l’orgueil,
– la volonté propre,
– le mensonge.
La Bible dit de lui : « Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais
plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de
Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de
sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe,
de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; tes tambourins et
tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé.
Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais
placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au
milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies,
depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée
chez toi. Par la grandeur de ton commerce, tu as été rempli de
violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu, et
je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres
étincelantes. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as
corrompu ta sagesse par ton éclat » (Ezéchiel 28 : 12-17).
« Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu
à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je
monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de
Dieu ; Je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité
du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai
semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des
morts, dans les profondeurs de la fosse » (Esaïe 14 : 12-15).
Nous voyons, dans les passages ci-dessus, que le diable s’est établi
lui-même par l’orgueil, l’arrogance, l’exaltation de lui-même, et le
désir d’être vu.
Par la Bible, nous voyons que tout son caractère était plein de luimême :
Le diable dit :
– Je monterai…
– J’élèverai…
– Je serai…
Dieu dit :
– Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté.
– Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat.
Il était plein de lui-même. Il voulait la gloire pour lui-même. Son
orgueil venait de sa beauté. Il oubliait que tout ce qu’il était lui avait
été accordé par Quelqu’un d’autre.
Le diable a également établi son royaume par la tromperie, la
fausseté, les demi-vérités. La Bible dit qu’il est le père du mensonge. Il est le trompeur.
Il était désireux d’accomplir sa propre volonté.
Il voulait être indépendant vis à vis de Dieu.
Il voulait l’autonomie. Il voulait établir son propre trône.
Il n’était pas prêt à se soumettre à la volonté de Dieu.
Il n’était pas prêt à travailler pour la gloire d’un Autre.
Ainsi, par l’orgueil, la volonté propre et le mensonge, il a établi son
trône.
La voie choisie par Jésus pour monter légalement sur le
trône
Pour que Jésus remporte la victoire et reprenne pour Dieu ce que
le diable avait usurpé, alors Il devait manifester :
– Une humilité à la mesure de l’orgueil manifesté par le
diable, et même au-delà.
– Un engagement à faire la volonté de Dieu, à la mesure de
l’engagement du diable à faire sa propre volonté, et même
au-delà.
– La vérité, à la mesure du mensonge dont avait fait preuve
le diable.
Parlant du Seigneur Jésus et de Son humilité, l’apôtre Paul disait :
« Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une
proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé luimême, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable
aux hommes ; et après s’être trouvé dans la situation d’un homme,
il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort,
même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2 : 6-8).
– Jésus était pleinement Dieu et avait pleinement le droit de
ne pas quitter cette position.
– Il a abandonné Son droit d’être Dieu.
– Il S’est dépouillé Lui-même de tous Ses attributs divins. Il
a mis totalement de côté tous Ses droits et privilèges. Il
S’est vidé Lui-même de tout. Il n’a rien retenu. Il S’est
dépouillé Lui-même.
– Il a pris la condition d’un esclave.
– Il a obéi totalement à toutes les exigences de la volonté de
Dieu, obéissant même jusqu’à la mort, mis au rang d’un
infâme criminel.
Par tout cela, Il a terrassé le diable.
En outre, tout au long de Sa vie et de Son ministère, Il n’a jamais
recherché la popularité, mais au contraire la volonté de Dieu. Il n’a
jamais exercé Sa volonté indépendamment de la volonté de Dieu.
Il a dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a
envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4 : 34).
« Je ne puis rien faire de moi-même : selon ce que j’entends, je juge ;
et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté,
mais la volonté du Père qui m’a envoyé« (Jean 5 : 30).
« En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de luimême, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père
fait, le Fils aussi le fait pareillement » (Jean 5 : 19).
Son engagement à faire la volonté du Père ne dépendait pas du fait
qu’elle était facile ou difficile, du fait qu’elle conduisait à l’approbation ou au rejet. Il S’abandonna à cette volonté. Dans la nuit où
Il fut trahi, alors que Pierre essayait de combattre pour Lui, Il dit
à Pierre : « Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirais-je pas la
coupe que le Père m’a donné à boire ? » (Jean 18 : 11), et dans
l’agonie de Gethsémané, Il pria : « Père, si tu voulais éloigner de moi
cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la
tienne » (Luc 22 : 42).
Je le répète, par cet engagement total à accomplir toute la volonté
de Dieu, Il a terrassé le diable.
Non seulement le Seigneur Jésus n’a jamais menti, mais Il est la
Vérité elle-même. Il disait la vérité. Il vivait la vérité. Aucun
mensonge ne fut trouvé en Lui. Aucune fraude ne fut jamais
trouvée en Lui. Il ne trompa personne. Il ne donna à personne une
fausse impression. Il amenait les gens face à la vérité pure. Il ne
retenait pas une partie de la vérité, afin que de plus grandes foules
Le suivent. Il avertissait au contraire les foules de ce que cela leur
coûterait si elles devaient Le suivre. Ainsi, parce qu’Il était la Vérité,
qu’Il vivait la vérité et qu’Il disait la vérité, Il a livré en spectacle le
séducteur, en révélant ce qu’il était, et Il a triomphé de lui.
Même avant que Jésus ne soit finalement confronté à la croix ellemême, Il avait déjà accompli ici-bas de nombreux actes qui étaient
complètement à l’opposé de ce que le diable avait fait.
Le Père l’approuva au moins à deux occasions :
– lors de Son baptême dans le Jourdain, le Père était si émerveillé
par l’obéissance du Fils qu’Il prononça ces paroles : « Celui-ci est
mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Mat-thieu
3 : 17),
– et lors de la transfiguration, le Père dit : « Celui-ci est mon Fils
bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection : écoutez-le ! »
(Matthieu 17 : 5).
Jésus est allé jusqu’à la croix. Il S’est Lui-même chargé de Sa croix
jusqu’à l’endroit où, en soumission à la volonté de Dieu, Il S’est
laissé crucifier, devenant ainsi obéissant jusqu’à la mort sur une
croix.
Pendant qu’il était là, pendu sur la croix, le combat contre le diable
atteignit son stade final. Pendant que les gens se moquaient de Lui
et disaient : « Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve Lui-même, s’il est
le Christ, l’élu de Dieu ! » (Luc 23 : 35), Il supportait tout sans se
plaindre. Pendant qu’Il regardait ceux qui le crucifiaient, au lieu de
demander qu’ils reçoivent leur châtiment, Il a prié pour qu’ils
soient pardonnés. Alors qu’Il regardait Sa mère qui allait perdre
Son Fils, au lieu de penser à Sa propre agonie, Il S’est occupé d’elle
en lui demandant d’aller avec le disciple Jean. Même quand le Père
l’a abandonné, parce qu’Il portait l’iniquité de toute l’humanité,
passée, présente et à venir. Il a persévéré sur le chemin de
l’abandon de soi, de la soumission et de l’obéissance. Après avoir
pleinement satisfait le cœur de Dieu et Lui avoir accordé la dernière
parcelle d’obéissance requise, Il a pu annoncer triomphalement :
« Tout est accompli ». Après cela, l’œuvre de Sa vie étant accomplie,
il n’était plus nécessaire pour Lui de vivre, et c’est alors qu’Il dit :
« Père, Je remets mon esprit entre tes mains » (Luc 23 : 46).
Tout est accompli !
Du haut de la croix, le Seigneur Jésus a dit : « Tout est accompli ! »
Qu’est-ce qui était accompli ? Plusieurs choses étaient achevées,
mais la principale fut le droit légal du diable sur les royaumes de
ce monde et sur tout ce qui s’y trouve. Le diable avait reçu un coup
fatal, une blessure mortelle. Sa puissance était brisée. Il était
vaincu. Les royaumes qui étaient sa possession pouvaient maintenant changer de mains.
Ainsi, le diable, qui était l’homme fort de la maison, était lié. Sa
maison a pu être pillée, et ses captifs ont pu être libérés.
Parlant de la croix et de ce qui est arrivé au diable et à son armée,
la Bible dit : « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang
et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la
mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le
diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient
toute leur vie retenus dans la servitude » (Hébreux 2 : 14-15).
« Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de
votre chair, il vous a rendu à la vie avec lui, en nous faisant grâce
pour toutes nos offenses ; il a effacé l’acte dont les ordonnances
nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit
en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations et les
autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Colossiens 2 : 13-15).
– La puissance de Satan a été anéantie sur la croix.
– L’autorité de Satan a été anéantie sur la croix.
– Le royaume de Satan a reçu un coup fatal sur la croix.
– Le royaume de Satan a reçu, par la mort de Jésus, un
coup qui ne lui permettra plus jamais de tenir debout.
Chacun peut expérimenter, par son union avec Jésus-Christ, la
victoire sur l’Ennemi vaincu. Satan a perdu son droit légal sur :
– les hommes,
– les choses de la terre.
Jésus a lié l’homme fort de la maison (Matthieu 12 : 29). Les
croyants n’ont pas besoin de craindre le diable. Ils doivent exercer
leur autorité sur lui.
Le diable n’a pas été annihilé
La puissance de Satan a été brisée sur la croix. Il a été précipité de
sa position d’autorité sur les hommes et sur le monde. Néanmoins,
il n’a pas été annihilé. Il ne sera jamais annihilé. A la fin, il sera jeté
dans l’étang de feu. Pour le moment, il est en train de résister à sa
chute et de tromper tous ceux qui se laissent tromper.
Nous vivons maintenant entre le moment où Satan a été dépouillé
et le jour où il sera jeté dans l’étang de feu. Que devons-nous donc
faire ? Quelle doit-être notre attitude envers ses œuvres ?
Notre seule attitude doit être de détruire tout ce qui est de lui et tout
ce que nous rencontrons de lui n’importe où. Nous devons être
hardis. Il n’y a rien à craindre. Le diable peut paraître très
important, mais il a été vaincu. Il peut paraître terrible, mais il n’a
plus sa puissance. Il peut paraître comme le maître de l’univers,
mais son pouvoir lui a été ôté. Les royaumes de ce monde ont
changé de mains. Ils sont passés entre les mains du Seigneur de
gloire, Jésus-Christ, qui a vaincu Satan sur la croix. Puisque ces
royaumes appartiennent maintenant à Jésus, tout ce que le diable
fait aujourd’hui dans le monde est illégal. Il s’introduit illégalement
dans la propriété de Jésus. Il doit être expulsé de tout territoire qu’il
veut posséder, car il est en fait en train de l’usurper. La croix a
proclamé la fin de son royaume et de son autorité. La croix a été
l’acte final. Cet acte ne sera jamais répété. Il n’y a aucune
possibilité que le royaume du diable puisse jamais atteindre le but
qu’il avait projeté. Avant la croix, il y avait de l’espoir pour lui, mais
après la croix, rien ne peut le sauver.
Le diable agit surtout par la séduction. Il veut dissimuler la réalité
de sa défaite autant que possible et par là, tromper beaucoup
d’hommes en leur faisant croire qu’il est toujours seigneur. Quand
il réussit à le leur faire croire, il contrôle leur esprit et par
conséquent leurs actions.
Les royaumes de ce monde sont devenus les royaumes de notre
Dieu et de Son Christ. Ils appartiennent à Dieu. Ils appartiennent
à Christ.
Nous sommes les enfants de Dieu. Nous sommes co-héritiers avec
Christ. D’une manière très réelle, les royaumes de ce monde sont
devenus nos royaumes. La terre est au Seigneur, avec tout ce qui
s’y trouve. La terre est aussi à nous, avec tout ce qui s’y trouve.
Nous avons été ramenés à une position d’autorité plus grande que
celle qu’avait Adam. Nous devons dominer le monde avec Christ et
pour Christ.
Il n’y a plus de place pour la passivité. Il n’y a pas lieu de battre en
retraite. Il n’y a aucun endroit sur cette terre sur lequel Satan ait
un droit légal. Partout où se tient un croyant, il doit proclamer la
Seigneurie de Jésus sur ce lieu.
S’il travaille dans une boutique, il faut qu’il proclame le Seigneur
comme Seigneur de cette boutique. Il doit déclarer : « Je m’empare
de cette boutique pour le Seigneur et j’anéantis toute tentative du
diable pour régner ici ». S’il est dans une salle de classe, il faut qu’il
s’empare de cette classe pour le Seigneur et qu’il s’empare pour le
Seigneur de tous ceux qui sont dans la classe, en s’assurant que
Satan n’y a aucune part.
– S’il est dans un village, il faut qu’il prenne le village pour Christ.
– S’il est dans une ville, il faut qu’il prenne cette ville pour Christ.
– S’il est dans un pays, il faut qu’il prenne ce pays pour Christ.
Le croyant doit rester ferme pour déclarer que le royaume appartient à Christ et donc à lui aussi. Il doit garder le monde de Dieu
avec une sainte jalousie. Il ne peut pas se contenter de laisser faire
les choses sans intervenir. Il ne doit céder à aucune pression
venant de Satan. Il ne doit rien négocier avec lui. Il n’y a eu aucune
négociation sur la croix.
Il ne doit absolument pas céder.
Il ne doit pas donner au diable le moindre espace vital.
Il doit être aussi impitoyable envers le diable et ses œuvres que la
croix l’a été envers le Seigneur de gloire.
Il doit être avide de rechercher la gloire de Dieu, et refuser au diable
de posséder quoi que ce soit, tout comme la croix a été avide de
s’emparer de toute la personne de Christ, et ne L’a relâché qu’après
Sa mort.
Une nouvelle attitude
Jusqu’ici notre attitude a consisté, dans une certaine mesure, à
battre en retraite. Nous avons abandonné beaucoup de choses au
diable et lui avons permis de continuer à agir en tant que seigneur
illégal. Tout ceci est terminé. A partir d’aujourd’hui, nous n’acceptons aucune folie de ce genre. La terre appartient au Seigneur ainsi
que tout ce qui s’y trouve. Dieu ne connaît aucune division entre
le temporel et le spirituel. Ils sont un.
Dieu attend que ceux qui ont été unis à Christ prennent parti pour
Lui et défendent Son territoire et Ses possessions. Il les en rend
responsables. Il y a un endroit, sur la terre de Dieu, une sphère
d’activité où Il attend que tu sois seigneur en Son nom et que tu y
exerces la domination pour Sa gloire. Tu as la responsabilité de
rechercher cette sphère, d’y rester et d’y régner pour Lui.
Tu es un roi. Règne.
Tu es un seigneur. Gouverne.
Tu es fait pour dominer. Domine.