La ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, Claudine Ndusi s’est engagé, ce samedi à renforcer la capacité des structures concernées par la lutte contre le travail des enfants, en améliorant le cadre juridique et en renforçant la législation nationale pour éliminer toutes formes de travail des enfant en veillant sur sa vulgarisation et son application, au cours de la cérémonie officielle de la journée internationale contre le travail des enfants. Nous indique notre source, l’Agence Congolaise de Presse (ACP), dans un article sur son site.
Cet engagement s’inscrit également dans le sens de la sensibilisation et la mobilisation de la communauté nationale à prendre conscience sur la nécessité de protéger les enfants contre toutes formes d’exploitation et travaux forcés, dans l’amélioration des opportunités de scolarisation et dans la lutte contre la vulnérabilité économique, martèle la ministre du secteur.
C’est depuis 1999, que la RDC s’engage contre cette lutte d’exploitation des enfants, une période à laquelle la conférence des bailleurs de fonds associés aux travailleurs sur la démobilisation des enfants associés aux forces armées s’est tenue à Kinshasa. Le pays a entrepris une série de réformes notamment l’institution dans son code 1, 2et 3 du comité mixte multisectoriel qui a permis d’élaborer un plan d’action national 2021-2020.
« Malgré tout ces efforts on assiste à la persistance des conflits armées et une accentuation des violences et de discrimination des enfants », a renchérit la ministre Ndusi profitant de l’occasion pour annoncer que le plan national 2012-2020 est arrivé à terme. C’est ainsi, son évaluation s’impose et que la formulation du nouveau plan d’action est une nécessité pour la poursuite des objectifs à atteindre.
« Notre voeu le plus cher en ce jour et de joindre nos efforts pour que l’intérêt supérieur de l’enfant congolais soit au centre de notre action commune », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, le vice président de l’intersyndicale nationale du Congo, Francis Kikongi a lancé un appel pour une mobilisation générale en vue de préserver l’intégrité physique, physiologique et l’avenir de tous les enfants qui se trouvent malheureusement, contre leur gré, dans le monde du travail.
Pour lui, un effort particulier doit être fourni pour abolir en priorité les pires formes du travail des enfants telles qu’elles sont définies dans la convention 182 de l’organisation internationale de travail (OIT) que la RDC a ratifié.
Toutefois, cette cérémonie, ayant son thème international: « Joindre nos forces au niveau mondial pour supprimer le travail forcé, mettre fin à l’esclavage moderne, à la traître des êtres humains et abolir le travail des enfants », a connu la participation des enfants victimes de ce fléau qui ont fait des plaidoyers envers la communauté nationale et internationale avec des scénette, nous indique l’ACP