Il s’agit de l’Agence nationale pour le développement de l’entrepreneuriat au Congo (ANADEC) et l’Agence pour la promotion des classes moyennes congolaises (APROCM). Selon le ministre d’Etat en charge de l’Entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises, ces deux projets ne créent nullement de nouveaux services mais, ils réforment respectivement deux structures existantes, à savoir : l’Office de promotion des petites et moyennes entreprises (OPEC) et le Programme d’appui au secteur privé (PASP), afin d’arrimer leurs attributions statutaires actuelles sur la nouvelle vision du gouvernement contenue dans le Programme national de développement de l’entrepreneuriat au Congo (PRONADEC) adopté en Conseil des ministres le 5 juin 2021 dernier.
« En effet, la transformation de l’OPEC en ANADEC est une réforme qui vise à élargir le champ d’actions de cette structure afin de lui permettre de prendre en charge l’ensemble du processus entrepreneurial. Elle garantit également des ressources propres et pérennes pour la mise en œuvre de sa politique sans créer une quelconque charge supplémentaire pour l’Etat », a rapporté le porte-parole du gouvernement.
Quant à l’Agence pour la promotion des classes moyennes congolaises (APROCM) née du Programme d’appui au secteur privé (PASP), Patrick Muyaya précise que la réforme vient renforcer son autonomie financière notamment par l’allocation budgétaire à concéder par l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) sur son prélèvement qui grève les marchés de sous-traitance.
Il souligne que ses attributions consistent à mener des études appropriées et à élaborer des statistiques devant notamment servir de soubassement à la définition de la politique de promotion des classes moyennes congolaises.