Encore une fois, Fayulu va faire face aux forces de l’ordre le 15 septembre 2021 lors de cette marche non autorisée par le gouverneur de Kinshasa pour dire non au glissement, à la commission électorale politisée et à la fraude électorale. A la lettte d’information adressée à la ville par les organisateurs de la marche comme le stipule la Constitution, Ngobila a prétexté sur le Covid-19 pour justifier son refus. D’après lui, la manifestation peut favoriser une grande contamination du Covid-19. Le gouverneur motive ainsi dans sa décision, contenue dans la correspondance adressée au secrétaire général de l’EcIDé et de Nouvel Élan, par les mesures édictées par le chef de l’État, Félix Tshisekedi et celles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour lutter contre la propagation de la pandémie à Coronavirus. « Tout en louant le mérite de votre démarche, je ne saurai prendre acte de votre activité qui, au regard des instructions de l’autorité suprême ainsi que les restrictions édictées par l’Organisation mondiale de la Santé, est susceptible d’entraîner une contamination massive de la Covid-19 », a-t-il averti.
Le numéro 1 de la ville a, par la même correspondance, saisi « le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa ainsi que les bourgmestres des communes concernées, pour veiller à l’exécution de la présente décision ».
La réponse de Ngobila ne va pas faire fléchir Fayulu. Le candidat Lamuka à la présidentielle passée paradera avec ses troupes dans les communes de l’Est de Kinshasa. D’ailleurs ce même vendredi, les Congolais de la diaspora membres de Lamuka ont déposé un mémo au bureau du procureur de la CPI en rapport avec cette marche. « Toute répression violente par la police sera documentée. Elle ne restera pas impunie et le régime actuel en sera tenu pour responsable », a tranché entendre Serge Welo.
Par Josué Kashama/Notabilitecd