Le chef de l’État rassure que ses rapports avec le leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC) sont au beau fixe, en dépit des positions prises par certains lieutenants de VK. Ainsi, espère-t-il, Kamerhe va les rappeler à l’ordre pour que leur coalition survive à l’épreuve de sa condamnation. « Vital et moi, mais aussi nos proches, formions une famille unie. Quelques irresponsables au sein de son parti jouent avec le feu, je le déplore mais je sais qu’il ne laissera pas longtemps cette situation prospérer et qu’il les rappellera à l’ordre pour que notre coalition survive à l’épreuve de sa condamnation », a-t-il déclaré.
Selon lui, Kamerhe n’est pas un adversaire politique. Le président Tshisekedi révèle qu’ils ont même discuté à plusieurs reprises sur sa seconde candidature à la présidentielle. « Il était d’accord et il était prêt à s’effacer. C’est moi, d’ailleurs, qui lui disais : Écoute, Vital, politiquement, il est trop tôt pour se prononcer. Tu le feras, mais pas maintenant, cela ne sert à rien », a-t-il précisé.
Et d’ajouter que : « je n’ai fait aucun calcul et n’ai manipulé personne pour qu’il se trouve là où il est aujourd’hui. Si quelqu’un peut témoigner de ma sincérité, c’est bien lui ».
En novembre 2018, Tshisekedi et Kamerhe avaient scellé une alliance pour la présidentielle. L’accord avait été signé à l’hôtel Séréna de Nairobi (Kénya). Les deux personnalités s’étaient convenues de marcher ensemble pour une période de dix ans, au sein de la plateforme « Cap pour le changement » (CACH). Dans cet accord, il était stipulé que Tshisekedi passerait la main à Kamerhe en cas de victoire à la présidentielle de celui qui était à l’époque président de l’Udps.
Par Reagan Ndota/Notabilitecd