« Tous les otages ont été libérés par la suite et certains d’entre eux s’en sont sortis avec des blessures à coups de machette », confirme le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Le conflit entre les membres de la communauté «Nyali» et ceux de la tribu «Banyabwisha», alliés aux terroristes ADF/MTM et milices CODECO est à la base de cette situation. Il avait provoqué la mort d’une cinquantaine de personnes. « Cette situation qui s’apparente à des actions punitives préméditées s’explique par le massacre d’une cinquantaine de civils «Nyali» dans le territoire d’Irumu et l’enlèvement de 25 orpailleurs de cette tribu par les miliciens CODECO, le 5 juin dernier dans un chantier minier artisanal situé dans le triangle de la forêt de Boku-Mongbalu-Dala dans le territoire de Djugu », a ajouté le ministre de la Communication et médias.
Face à cette situation, le gouvernement s’est engagé notamment à consolider les efforts de pacification entre communautés et à poursuivre la sensibilisation des déplacés à regagner leurs milieux, dans les zones récupérées et sécurisées par les forces de défense et de sécurité.