Le président Félix Tshisekedi a demandé au ministre d’État en charge des Infrastructures et travaux publics et à la ministre des Mines de présenter, lors de la 21ème réunion du Conseil des ministres, l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le cadre de ce contrat conclu avec le gouvernement chinois. Dans son compte-rendu, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a expliqué que la République démocratique du Congo accuse un important déficit en termes d’infrastructures. Cette réalité, dit-il, constitue une entrave à son développement. « Le président de la République a indiqué qu’il s’attèle à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement en promouvant les structures et mécanismes visant à assainir le climat des affaires et ainsi dégager des ressources pour la construction des infrastructures et permettre au pays d’être relié et faciliter les transactions », a-t-il rapporté.
Patrick Muyaya rappelle que c’est dans cet esprit qu’en 2008, dans le souci de capitaliser toutes les sources disponibles de financement des infrastructures, la République démocratique du Congo avait signé le contrat dit «sino-congolais» renégocié en 2009.
« L’exécution des grands projets d’infrastructures inscrits dans ce cadre, avait été interrompue notamment, pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière », a-t-il expliqué.
Le porte-parole du gouvernement rassure que « le problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder ».