Le récent projet de loi sur l’irrévocabilité de la nationalité congolaise et le verrouillage des postes régaliens aux Congolais dits de père et de mère viole la Constitution.
La matière, explique l’activiste Jean-Jacques Lumumba, ne peut pas laisser insensible tout Congolais préoccupé par la stabilité et la cohésion nationale du Congo ». Répondant samedi à une question lors de sa conférence de presse à Bruxelles, l’orateur a eu ces mots : «Deux années après l’accession de Felix Tshisekedi au pouvoir, les Congolais sont de plus en plus divisés». Selon lui, ce projet législatif viole plusieurs principes de notre Constitution. «Toute loi qui divise n’aura jamais notre soutien. Ce texte va nous apporter pas mal de problème», a-t-il fait savoir. Le lanceur d’alerte rappelle qu’il y a des «droits acquis» que cette proposition de loi «semble éludé».
Par ailleurs, il martèle que les élections de 2023 doivent être libres, crédibles et aussi transparentes que possible. Aussi, estime-t-il impérieux que «les animateurs politiques, doivent être issus d’un processus électoral ne portant aucun germe de contestation».
En janvier et mai derniers, Jean-Jacques Lumumba a exprimé deux opinions dans un quotidien bruxellois. Primo : l’adversaire du président Felix Tshisekedi en 2023 sera son propre bilan. Secundo : il n’est proche ni du camp présidentiel ni du «microcosme politique» congolais. Le samedi 24 juillet 2021, Jean-Jacques Lumumba s’est affiché en «déçu» du «Fatshisme». Devrait-on conclure que cet activiste de la société civile a finalement choisi son camp? Lequel? L’avenir le dira… .
Baudouin Amba Wetshi/Notabilitecd